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 Filles low-cost, vampires et Dacia {update finiiiiiie!!!!!!!}

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5 participants
AuteurMessage
Vasile Popescu

Vasile Popescu


Messages : 44
Date d'inscription : 11/10/2010

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MessageSujet: Filles low-cost, vampires et Dacia {update finiiiiiie!!!!!!!}   Filles low-cost, vampires et Dacia {update finiiiiiie!!!!!!!} EmptyLun 11 Oct - 13:01


«VAMPIRE KICK!!!»

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Un peu d'info, c'est toujours bien de savoir qui on tripote!

Filles low-cost, vampires et Dacia {update finiiiiiie!!!!!!!} 110810103159445395



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    Caracter





    Un mot pour décrire Roumanie? Oh, mes enfants, un mot ne suffirait pas!

    Mais il faut commencer par le commencement, une grande logique pour sûr. Mais où se situ le commencement?
    Bon, prenons son caractère 'public' par défaut. Devant tous le monde, du parfait inconnu à un autre pays auquel elle n'est pas très proche, la jeune femme se fera assez aimable, l'air peut-être un peu timide ou renfermé. Elle ne s'ouvrira pas directement, même si elle ne sera pas complexé pour autant: elle peut très bien se déshabiller devant pleins de personnes sans en être gêné.
    Elle aura sûrement un sourire au lèvres: elle n'aime pas se montrer faible ou affecté devant autrui, elle ne montrera d'ailleurs pas facilement ses larmes; elle préférera serrer la mâchoire et les fesses, relever les épaules et sortir la poitrine, car après tout et malgré tout ce que l'on peut dire, un pays faible est un pays qui ne peut survivre. Et ça, c'est au moins quelque chose que Magda a comprit.
    En général, entre le privé et le public, il a des traits qui resteront: le pays n'est pas du genre à glander dans un coin, non; elle fait le travail aux champs, n'hésitera pas à recoudre une robe au lieu de la jeter, à faire des plats familiaux copieux ou à faire du ménage. Mais voilà la chose, à force, et après vécu des choses peu facile -mettons nous d'accord: sa vie n'a pas non plus été un calvaire complet, loin de là, mais les temps derniers furent bien difficiles pour la jeune femme-, elle se noie encore plus dans le travail, serrant encore la mâchoire, sentant ses dents se frotter les une contre les autres, remplissant les papiers les uns après les autres, apposant sa signature là où il le faut, voyant son pays, elle, se transformer encore et encore à travers le temps.
    Enfin... A propos de papiers, Magda a du mal à s'y faire: bien entendue, elle n'est pas dépourvue d'intelligence, mais elle, son poney dada, c'est le travail de la terre, les travaux manuels, le ménage... Elle n'a pas le profil d'une working girl qui fait 100 feuilles à la secondes, manie un tableur-grapheur façon Lucky Luke et ses pistolets, ou parle parfaitement en présentant un projet. Non. Elle, elle se tord la tête pour essayer de se remettre en forme, elle essaye de se concentrer pour ne pas penser à ses vaches ou à son Kärcher d'amour, mais malgré tout, ses mains avec de la corne manient mal le clavier, ses yeux ne voient qu'un ensemble de caractères uniformes sur l'écran, des choses très propre, net, l'inverse même de son étable, de ses champs, de la terre sur laquelle elle marche, grouillante en dessous. Elle a un peu de mal à se mettre à la nouvelle ère, même si, petit à petit, ça s'améliore dans sa tête, ça devient plus propre, plus rangé dans son cerveaux, comme les caractères de l'ordinateur, parfaitement espacé, net, similaire.
    Enfin. Après cette petite parenthèse, il faudrait peut-être aborder la face privée de la jeune fille.
    Avec des personnes en qui elle a confiance, elle se présentera plus facilement, s'ouvrira plus aisément. Enfin, c'est un peu le cas général, on est toujours plus à l'aise avec des personnes que l'on connaît, mais elle, c'est assez marqué, elle sourira plus facilement, tirera la gueule plus souvent aussi, mais restera à l'écoute de la personne, rira à ses blagues (sauf si elles ne sont pas drôles, chose qu'elle lui fera sûrement remarquer avec un petit regard moqueur), prendra plus son aise, dira plus le fond de sa pensée; mais malgré tout cela elle restera toujours à l'écoute de la personne, lui donnera des conseils (enfin, ses conseils), se montrera finalement assez maternel avec elle et l'aidera ses possibilités. Bref, malgré son côté un peu maladroit, rude, elle essayera de préserver le sourire sur le visage des gens.
    Mais là, nous énumérons plutôt des qualités. Malgré tout cela, Roumanie reste un pays assez corrompu, malgré tous les efforts pour sortir de ça, elle reste avec une mafia et une certaine soif de pouvoir. Même si ce côté s'est quelque peu amélioré avec le temps, il reste présent. Elle a aussi une manie compulsive: celle de voler. Elle ne peut simplement pas s'en empêcher! Ses mains se baladent très facilement et discrètement, réussissant à soutirer n'importe quel porte-feuille, bijou ou même nourriture d'une personne X ou Y. Il faudra tout de même reconnaître que ce tic l'a bien aidé à survivre dans certaines situations; les champs n'arrivent pas toujours à donner la nourriture nécessaire, surtout en période... Restrictive avec un boss ayant la folie des grandeurs. Bon. Au moins, Magdalenna a réussit à survivre, et elle compte bien continuer sur cette voie.
    Après tout, comme on le dit si bien: "Après la pluie, le beau temps", «Ou au moins une petite éclaircie!» rajoutera t-elle, un petit sourire sinique sur le visage.










    Fizic





    Quand on dit 'Roumaine', on pense à ça:
    Spoiler:
    Ouuuu ça aussi:
    Spoiler:
    Même si ces derniers ça s'est aussi transformé en ça:
    Spoiler:

    Bref. La Roumanie, ça représente plusieurs choses, un peu de ces trois choses en sommes...
    Ainsi donc, on remarque bien que l'on reste sur une base méditerranéenne,le pays étant dans les Balkans! C'est pour cette raison que vous verrez ses cheveux, noir, épais, lui encadrer le visage quand ils sont relâchés, sachant que la jeune femme se fait souvent des queues de cheval ou une quelconque autre coiffure pour arrêter de les avoir dans la figure... Ses deux petits mèches au niveau de son front, une plus imposante partant vers la gauche et l'autre plus fine partant vers la droite, quand à elles ne sont pas souvent attachées, ou parfois juste mises en arrières avec un bandeau ou des barrettes; autre attribut du Sud: sa peau, celle-ci étant étant dorée par le soleil des Balkans.
    En descendant un peu, vous verrez ces deux yeux ,entourés de cils souvent rallongés au mascara. Ces iris ne sont pas d'une extraordinaire couleur, simplement marrons, prenant une lueur parfois ocre dans ses plus sombres moments... Mais simplement marrons en temps normaux, marron comme la terre sous ses pieds, comme la terre qu'elle est après tout.
    Son nez n'est pas des plus fin, mais n'est pas non plus une tâche à son portrait: il s'impose mais ne prend pas toute la place, c'est bien tout!
    Sa bouche quand à elle est rose pâle à la base, mais souvent cachée sous une couche de rouge à lèvres ou de gloss, essayant de rendre plus pulpeuses ses lèvres légèrement rebondies mais ayant l'air d'après elle "vraiment plates", d'après les mannequins siliconées de ces magazines.
    Son corps n'est pas dépourvu de formes, loin de là. Malgré les périodes de vaches maigres où elle en devenait presque squelettique, les années l'ont aidées à reprendre de la chaire, la rendant bel et bien formée. En effet, la jeune femme a deux.... Attributs de taille, preuve de l'existence des montagnes Transylvaniennes! Même si il n'égalent pas les percussions Ukrainienne, ils se défendent tout de même bien.
    En clair, le corps de la jeune femme n'est pas celui d'une top modèle haute couture, mais n'est pas non plus des plus désagréable à regarder!
    Vestimentairement, durant ses séjours à la ferme où les jours de repos, elle aura deux choix: porter sa robe traditionnelle (l'équivalent de la robe rouge de Liechtenstein ou la robe bleu avec tablier et compagnie de Belarus...), composé d'un dessous blanc, une espèce de robe qui apparaît au niveau du décolleté de la robe façon chemise et qui fait un jupon, de la robe elle-même faite dans un tissu gris et simple et d'un tablier qui ne cache pas sa longue vie. La deuxième option, elle, sera un T-shirt quelconque, un pull et un jean, des choses simples et ayant déjà eu une certaine durée de vie.
    Devant les autres, elle portera soit des vêtements mettant parfois excessivement son corps en valeurs (très sexy avec une pointe de vulgaire, quoi ), allant de la mini-robe moulante rouge passion à sparkles, à l'ensemble talons aiguilles/short/marcel en passant par le plus raisonné jean -slim, le plus souvent- et haut à large décolleté, le tout avec ça en musique de fond, reflétant la plupart de sa logique vestimentaire pour les yeux du plus grand nombre!
    Mais...
    La jeune femme peut parfois s'avérer bien plus qu'une simple péripatéticienne avec un porte-monnaie vide. Rappelez-vous, où se trouve la patrie de Dracula? La Transylvanie, en effet! Cette région est devenue et demeure Roumaine. De ce fait, dans ces noirs moments, Popescu peut devenir comme possédée par un délicieux démon. Le plus souvent, c'est dans ses grands accès de colères, de haine, bref oui, de noirceur qu'elle se transforme en cette créature à l'opposée de l'ange. Pour la reconnaître dans ce genres de moments, c'est très simple: elle devient alors beaucoup plus charmeuse, elle attire beaucoup plus l'oeil qui aura une vision froide mais tellement attirante... Physiquement, corporellement, il n'y aura pas beaucoup de changements, à part peut-être qu'elle mettra une robe de vamp au lieu de ses habituels vêtements. Enfin, si, ses pupilles deviendrons comme fendues, un peu comme ceux d'un serpent, et ses iris prendrons une couleur rouge ocre, tandis que ses lèvres prendrons une couleur de sang et ça peau se fera plus froide, d'un coup...
    Bien entendu, bannissez ici le vampire Hollywoodien glabre se disant végétarien et tombant amoureux de la première pécore qui passe; non, ici, nous parlons du "vrai" vampire, la créature dite maléfique qui attire les humains pour mieux les tuer en les vidant de leur sang. Aucune pitié sur son visage. De l'amusement, sadique à la rigueur, juste cet air provocant, cherchant à séduire pour faire encore plus mal après. Le tout n'étant pas dénué de charme, si ça ne compte que ça d'ailleurs; cette bête là ne fait qu'affoler les vices des hommes pour mieux les retourner contre eux après tout, non?








    Istorie






    Au commencement était la terre.

    Puis un jour, l'humain a posé le pied sur cette terre, l'a conquise et l'a divisée en territoire. Ainsi sont nés tout d'abord Thrace et surtout Dacie (ndlj: maintenant, vous comprendrez l'origine de la marque 'Dacia' 8D), ancêtres de Roumanie.

    Spoiler:

    Tous les deux influencés par leurs voisins grecs, allants jusqu'à prendre leur alphabet, leur culture et leur 'personnalité' se créerons au fur et à mesure... Jusqu'au jour où Rome arriva. Rome le conquérant, celui qui ne voyait pas le bout du monde et de la conquête. Bien sûr, les deux hommes se firent vite dominer, si vaillant ou courageux soient-ils!
    Les jours passèrent alors sous les ordres de Rome. Les choses évoluaient petit à petit, comme le temps le veut, et au fil des jours, Roumanie grandissait, prenant plus d'importance et apprenant beaucoup de Rome dont l'influence était très forte chez elle...

    «J'aimerais pouvoir rester ici avec toi, Rome, pour toujours!»


    Ses rapports avec les autres nations n'étaient pas sans discordes, mais elle était toujours entourées de nombres de jeunes nations tel que Serbie, Albanie, les deux Italies...
    Mais un jour, ça a mal tourné pour Bulgarie et elle: Empire Byzantin est venu et à commencé à massacrer leur population! Prenant alors refuge en partie chez l'autre Hongroise, là, avec le reste de leur peuple sur place, ils finirent tous deux par faire un empire commun: l'empire des Bulgares et des Valaques, Valaque étant le nom donné à cette époque à Roumanie. Et comme on le dit, l'union fait la force, et dans ce cas, aussi le territoire: le leur s’étendait de l'Albanie à la mer Noire, ce qui fait un espace plutôt confortable. Cependant, les deux gardaient leur individualité de peuples malgré cette alliance.

    «Bulgarie, unissons-nous pour arrêter ce massacre et rester vivants... Mais je te jure qui si tu me touches de trop près, tu ne vas pas survivre longtemps!»


    Ainsi, ce territoire leur offre le Nord du Danube, tandis que les Turcs et les Slaves en contrôlaient le Sud. Et pourtant, c'est la furie Hongroise qui leur a foncé dessus! Dans ce cas, la loi, c'était s'adapter ou... Rien du tout. Hongrie n'était pas des plus tendres et maniait ses terres d'une main de fer, y comprit le territoire Valaque.

    «Je n'ai jamais vu une femme aussi brutale! Elle a beau avoir des formes féminines et une mini-jupes, elle est presque pire que grand-père Thraces!» (ndlj: les Thraces étaient souvent exploités comme gladiateurs. Spartacus, ça ne vous dit rien?)


    Malheureusement, elle fût en plus bientôt ravagée et occupée par les hordes Tatars qui pillèrent ce qui se trouvait sur leur passage, mais cela ne dura pas longtemps, étant devenue partiellement vassale de la principauté de Galicie et de (encore) la "folle Magyar". Après cela, une émancipation par la force fut de mise, bientôt suivie par Moldavie, pays dont la jeune Magdalenna était fort proche.
    Malheureusement, à peine libérée, voilà qu'un personnage refait son apparition et envahit le pays: empire Ottoman. Roumanie, ou plutôt Valachie est bien obligée de devenir vassale de cet empire et de payer un tribus aux sultans de sa région.

    «A peine libérée et je suis déjà sous l'emprise d'une armoire en pin qui porte des robes...»


    Cependant, la vie avec cet empire s'avère être bien plus confortable qu'avec l'autre Magyar: Roumanie est beaucoup plus libre, a le temps d'être espiègle et même de mener une politique contraire à l'empire, et deux de ses chefs, Etienne III le Grand et Vlad III l'empaleur (l'ancêtre de Dracula) vaincrons d'ailleurs à plusieurs reprises Ottoman. Vatican reconnaîtra même Etienne III comme «athlète du Christianisme» et lui promettra son soutient.

    «Moldavie... Tu aurais quelque chose à manger? Vlad III, mange ses repas entouré de toutes ses exécutions par empalement... Personnellement, ça me coupe l'appétit...»


    Cependant, la prise de Constantinople isole encore plus les voïvodats; le recours qui va être prit va être simplement de chercher du soutiens du côté Polonais et Russe.
    D'une autre part, la Hongrie, donc la Transylvanie va par la suite devenir vassale de La Sublime Porte (Ottoman).
    Du côté Valachiens, une réunion censée rassembler le peuple en quête de l'unir échoue... Clairement, aucun sentiment unitaire ne se dégage du peuple Roumain.

    «Ottoman est supportable dans sa façon de faire, et puis je n'ai pas envie d'être seule.»


    Mais après l'échec de la prise de Vienne, l'empire Ottoman régresse, tandis que les Habsbourgs reprenne leur territoire après eux. Ainsi, Roumanie se retrouve sous les ordres d'Autriche et est entourées de tous les autres territoires conquis.
    De nombreux conflits éclatent entre la puissance montante, la Russie, et l'empire Ottoman. Une première révolution éclate en 1821 pour l'égalité des classes et chasser l'empire Ottoman qui prend de plus en plus de place, mais ce conflit échoue. Il sera suivi d'une deuxième révolution au rythme de celle de Grèce contre empire Ottoman, durant 8 ans et ne faisant au final qu'un bain de sang, l'insurrection étant durement réprimandée par les Russes et les Turcs.
    Finalement, empire Ottoman, soutenu par d'autres pays, déclare la guerre à Russie, encouragée par France, Angleterre et Sardaigne qui se joignent à la bataille, donnant lieu à la guerre de Crimée.

    «Le bruit du rythme des pas des soldats sur la terre dure résonne encore dans ma tête... »


    L'échec des révolutions ne stoppent pas tout: France aide à l'accomplissement et à l'unification de la Moldavie et de la Valachie.
    Après divers altercations entre les différents pouvoirs dominants, elle reçoit en plus différents morceaux de territoires alentours et devient Royaume de Roumanie, gouvernée par le roi Carol (Charles).

    «Tu te rends comptes, Moldavie! Tu te rends compte! Ça y est! Tout va bien aller maintenant!»


    Mais tout n'alla pas bien dès le début: à force d'être exploité, les paysans se révoltèrent. Le soulèvement se transforma en Jacquerie, les soldats intervinrent vite pour calmer le peuple. Cet évènement plaça en priorité la question agraire et marqua les esprits. Les temps qui suivirent furent cependant une grande étape de modernisation.
    En 1913, à l'aube du premier conflit mondial, les Roumains s'opposent aux Bulgares dans le but d'empêcher la création d'une 'Grande Bulgarie', et récupère un nouveau morceau de territoire. Cependant, cette action va dresser définitivement les Bulgares contre les Roumains durant la grande guerre.

    «Finit l'union... Il y a un début à tout. Il y en a également une fin.»


    La guerre éclate donc en 1914. Le pays décide de rester neutre, mais à la mort du roi Carol, Ferdinand I, son successeur, décide de rejoindre les forces Alliées, la Bucovine et la Transylvanie étant le prix de son ralliement.
    Au début, tout se passe bien: les troupes Roumaines entrent en Hongrie. Mais les troupes allemandes, bien entraînées, auront vite fait de les chasser, obligeant même la désertification de Bucarest. Au final, malgré la défaite, Roumanie gagnera des terres car la Moldavie sera encore de son côté, se décidant à s'unir à elle.

    «J'ai encore perdue! Je ne fais que ça de ma vie ou quoi?! Heureusement que je ne suis pas seule!...»


    L'entre deux-guerre est d'abord un moment de prospérité: grâce à ses richesses, notamment le pétrole, la Roumanie a un PIB supérieur à celui de la Grèce ou même du Portugal!
    Cependant, des tensions xénophobes montent. Les minorités Hongroises, Turques, Russes, Juives... deviennent la cible d'accusation, en partie à cause du fait qu'ils ont acquis les même droits que les Roumains, sauf sur quelques points.
    Un bref courant nationaliste et antisémite traversera le pays, mais Carol II reprendra vite la situation en neutralisant les révolutionnaires.Il adopte, quand à lui, une dictature anti-faschiste. Hitler déclare que la Roumanie est un "Etat hostile".

    «"Etat hostile"? Ces Allemands vont voir un peu de quel bois je suis faite...!»


    Malheureusement, le destin ne prit pas le tournant qu'aurait voulue Roumanie... Après la chute de la France, le roi Carol II se montre beaucoup moins anti-faschiste. Le nouveau conseillé se révèle être un pro-nazi, pro Rome-Berlin. Finalement, la Roumanie devient Nazie par la force des choses; on laisse Hitler trancher au niveau de la Transylvanie, entre la Roumanie et la Hongrie, et enlevant une bonne partie de son territoir au passage. Le Conducător, dirigeant de la Roumanie pro-nazie Ion Antonescu, se compare au Maréchal Pétain. Il fera adhérer Roumanie au traité du tripartie.

    «France... Pourquoi est-ce que tu es tombé?! Je me retrouve encore à la merci des autres!...»


    Comme tout état nazie, de nombreux massacres et pogroms se font jusque dans les rues. Torture. Du sang. Des morts...
    Les nazis envoient les Roumains se faire massacrer sur le front de Stalingrad.
    Mais la Résistance subsiste. Elle finit par réussir à renverser le régime mis en place, devenu fragile après Stalingrad. En 1944, le roi Michel renverse Antonescu qui sera jugé et tué à la fin de la guerre, renoue ses liens avec l'Angleterre et déclare la guerre à l'Axe, engageant 550 000 soldats contre les troupes Allemandes.

    «Retiens que si tu piétines un peuple et son pays, ils finiront un jour par se relever et à t'écraser à leur tour!»


    Et c'est ainsi que la WWII se termina.
    Mais une douce ironie ramena vite les pieds sur terre de chacun: l'URSS.
    A peine libéré, déjà sous l'emprise d'un autre.
    Angleterre et France ont beau demander des élections libre, la pression est telle que le parti communiste décoche 71% des voix.
    Et c'est ainsi que le régime communiste Roumain commence. La grande famine de 1946/1947 tue des millions de gens. La Roumanie n'est pas reconnue comme co-belligérant par le traité de Paris, mais comme ennemie vaincue.

    «C-C'est pas possible?!... Comment suis-je devenue "ça"?»



    Et finalement arrive un homme. Une simple personne qui va transformer la Roumanie comme on l'a connu, comme on la connaît. Cet homme s'appelle Nicolae Ceausescu. Il rend la Roumanie indépendante de la Russie mais se rapproche de la Chine, et met un régime strictement autoritaire dans le pays. Il "modernise". Il met en place des parades. Il instaure une Révolution Culturelle, inspirée de celles faites en Asie. Il interdit l'avortement. Il fait exploser la dette nationale avec l'industrie à outrance, et se rattrape en faisant des restrictions draconiennes sur les produits importants pour l'être humain. Il veut que la Roumanie devienne un pays puissant. Il ne fait que l'affaiblir encore et encore.

    «J...J'ai froid...»


    Mais encore une fois, tout change. Les mentalités s'ouvrent. Avec la venue au pouvoir du président Gorbatchev, le régime communiste se brise peu à peu.
    Sauf pour Ceausescu.
    Son régime est toujours maniée d'une main de fer. Mais les Roumains n'en peuvent plus. Encouragé par les Printemps alentours, ils finissent par se soulever. Des civils seront tués durant cette révolution, mais on finit enfin par prendre le Conductor et sa femme, Elena Ceausescu. Les deux seront exécutés après un procès expéditif.
    C'est la fin du règne Ceausescu.

    «Un jour, j'avais dit à un pays qu'un peuple écrasé finissait toujours par se relever et à écraser à son tour celui qui le faisait avant lui. Plus le temps passe, plus je me conforte dans cette idée.»



    Cependant, ce n'est pas la fin des ennuis: la transition économique est faite brusquement, et le pays est démoli dans son âme comme dans son paysage. La mafia et la corruption n’aidant pas, les élections présidentielles sont de plus faites avec des coups dans le dos. Les premières années se passent sur des échasses, mais après 17 années de reconstructions, Roumanie est finalement acceptée au sein de l'Union Européenne, et un nouveau visage apparaît, doucement...

    «Le soleil a finit par se lever...»