|| Qui se ressemblent s'entendent [PV. Elton]

C'était de nouveau lundi, il ne faisait pas froid dehors, enfin pas trop, disons entre zéro et trois degrés. Marcel était dehors comme à son habitude. Il avait séché les cours parce qu’il en avait envie et parce que la géographie le mettait mal à l’aise. Comme tout le monde de la classe d’ailleurs. Et on ne peut pas dire que le prof faisait bien attention à sa langue. Les sous entendus étaient tout aussi nombreux que les malaises créés par ce cours. Il faut avouer que de se faire dire que les frontières de tel ou tel pays s’emboîte parfaitement avec celle de tel autre pays grâce à la rivière on ne sait quoi suffit pour faire rougir de honte n’importe quel nation. Et comme aujourd’hui le cours parlait de la géographie du Canada, Québec avait préféré s’abstenir de se faire dire que ses frontières à lui pénétrait dans celles de l’Ontario. Ça lui aurait foutu une de ces hontes, mais comme il n’est pas là, il ne perdrait rien de sa dignité. D’autant plus que ça lui donnait un après midi pour relaxé dehors, parce qu’il n’avait pas froid lui. Trois degrés pour un début de printemps est une température assez chaude pour lui, mais juste assez froide pour grader sa bière au frais. Parce que oui, présentement, le jeune homme était assis sur un banc, dehors, avec une caisse de vingt-quatre bières Molson, regardant le ciel et les nuages. Bien sûr il ne boirait certainement pas tout le contenue de sa caisse, il rapporterait le reste dans sa chambre ou il irait la cacher dans un des frigos des cuisines. De toute façon, il était majeur, donc il avait pleinement le droit de boire n’importe quel alcool qu’il désirait, mais il avait commencer à boire bien avant. Il buvait surtout du vin et de la bière. Le vin c’était surtout pour accompagner ses repas, et la bière pour se détendre. Comme présentement. L’alcool avait sur lui un effet relaxant. Ça le détendait et faisait en sorte qu’il n’était plus de mauvaise humeur s’il l’avait été avant. Il ne se concentrait sur rien d’autre que sa bière et le ciel. Si le ciel se mettait à tourner, il arrêtait de boire et allait se coucher. S’il avait une envie soudaine, il allait se soulager dans les buisson d’à côté, la méthode la plus masculine qui soit de se soulager en fait.

Justement, après trois ou quatre bières, la vessie du québécois cria à son propriétaire d’aller se soulager. Alors le jeune homme se leva, laissant sa caisse de bière là, pour aller se soulager plus loin dans la nature. Il n’était pas parti bien loin, juste à quelque pied, derrière un arbre, pour ne pas se faire prendre par un éventuel passant. Parce qu’il faut l’avouer, un gars en train de pissé n’est pas le genre de paysage que les gens aime voir, sauf peut-être les amateur d’art nu ou les gens qui on une fontaine d’un ange qui fait pipi dans leur jardin, et même là, un homme viril qui se soulage dans les buisson c’est moi gracieux qu’un petit ange tapette qui fait pipi. Après avoir fait ce qu’il avait à faire, Marcel retourna s’asseoir sur son banc pour continuer de boire. Sur vingt-quatre bière, il pouvait en boire au moins une douzaine sans viré pompette, il connaissait sa limite, c’était déjà ça. Il s’arrêta de boire un moment et regarda le ciel. Immobile, bleu avec quelque nuage. Il ferma les yeux et se laissa bercer par la brise chaude printanière. Oubliant tout ce qui se passait, y compris à côté de lui.