|| Qui l'eu cru? [PV. Ryan /Yaoi/] {Terminé}

Après que l’infirmière l’eu examiné comme il faut pour voir s’il allait bien, Ryan se leva. Il remarqua que Marcel avait oublié son sac de sport. Le petit ontarien le signala à l’infirmière qui lui demanda d’aller le lui porter. Il accepta sur un ton un peu trop joyeux. Même beaucoup trop. Il prit le sac du québécois et regarda l’heure. Voyant qu’il était déjà tard, il se dirigea vers la cuisine pour manger un peu. Il n’avait pas très faim, il ne faisait que penser aux baisers du québécois, donc il prit une bouteille de ce délice qu’est le sirop d’érable, et le bût rapidement. Quel goût succulent. Ryan en prit une autre pour la « route », autrement dit la distance entre la cuisine et la chambre de Marcel. Il avait bien l’intention de faire quelque détour, histoire de réfléchir à ce qui c’était passé précédemment. Chaque fois qu’il clignait des yeux, il ne voyait que les yeux cobalt et les jolies lèvres du brun. Oh dieu qu’il avait aimé le contact de son corps contre le sien, ses mains contre son torse et ses lèvres pressées contre les siennes. Ça lui manquait déjà. Et dire qu’il devait aller dans sa chambre. Ce serait probablement soit le malaise total, ou soit Marcel allait se conduire en salaud, prendre son sac et le renvoyer dans sa chambre aussi vite qu’il était arrivé dans la sienne. Malgré qu’à la vitesse qu’il marchait et tous les couloirs qu’il prenait pour retardé le moment où il allait arriver, son départ serait assez lent. Ryan prit un autre couloir, complètement en sens inverse du chemin de la chambre de Marcel. Il se demandait déjà comment il devait réagir. Lui donner son sac et partir? Rester un peu avec lui? Discuté de ce qui c’était passé? Le plan du blond consistait plutôt à laisser son sac devant la porte, cogner et partir. Ouais, bon plan. Donc Ryan marcha dans plusieurs couloirs de l’Académie en tremblant, puisque néanmoins il avait peur de le voir. Peut-être que Marcel nierait tout s’il essayait de lui en parler. Il espérait que ce serait le contraire, puisqu’il voulait l’embrasser à nouveau. Bientôt et souvent. Il but d’un trait sa dernière bouteille de délicieux sirop d’érable et commença à chercher une poubelle pour jeter le contenant vide. Il en trouva une après quelques minutes de recherches, et, Ô malheur sarcastique, elle était complètement à l’autre bout de l’Académie, donc bien loin de la chambre de Marcel. Mais bon, Ryan se ressaisit. Il devait seulement aller donner son sac de sport à son rival. Rien de plus simple. Il choisit donc d’arrêté de flâner, d’essayer d’oublier ce qui c’était passé et il se dirigea vers sa chambre d’un pas rapide et décidé. Ryan arriva alors devant la porte de sa chambre. Il hésita un instant. Peut-être avait-il trop manqué d’air, donc cela aurait eu des séquelles à long terme sur son cerveau, provoquant ainsi l’étrange hallucination et la sensation de plaisir à embrasser son rival. Ce devait être ça. Il frappa à la porte et attendit un instant. Marcel vint finalement ouvrir et Ryan fut mal à l’aise dès qu’il l’eut fait. Il commençait à manquer d’air, comme lorsque l’autre l’avait étranglé quelque heures plus tôt. Il était torse nu, son beau québécois, comment y résister? Ryan tenta de prendre sur lui en laissant tomber le sac de sport de son rival juste devant les pieds de celui-ci. Au début, il avait pensé le jeter directement sur les pieds du brun, mais le p’tit blond avait eu une idée judicieuse en le laissant à côté, puisqu’il ne voulait pas le voir le visage rouge de colère, ça jurait avec la jolie couleur bleu cobalt de ses yeux. Ah, ses yeux…. Ryan ne put résister bien longtemps au corps de son rival et se colla contre lui en lui caressant le torse. Ça, ce n’était définitivement pas une hallucination dû à des séquelles au cerveau.

Ryan resta coller contre lui un moment. Il écoutait les doux battements du cœur du québécois tout en lui caressant le torse. Il n’arrêtait pas de frissonner, car il était bien avec Marcel. Lorsque celui-ci le lâcha, le blond avait juste envie de rester accrocher pour vivre encore un moment la sensation de bonheur qu’il ressentait. Alors que Marcel était assis sur sa chaise de bureau en regardant Ryan, celui-ci resta planté là, comme une décoration, en fixant son beau québécois. Il regarda ses cheveux, d’une si jolie couleur, ses magnifique yeux cobalt, même s’il savait depuis bien longtemps qu’ils étaient magnifique, et ses lèvres. C’était devenu une obsession. Il voulait sentir ses lèvres contre les siennes. L’ontarien ne demandait que ça! Ryan serra les poings les poings en essayant de se contenir.

« Eh bien, tu en as mit du temps. »

Mit du temps à quoi? Le québécois avait-il prévu qu’il vienne dans sa chambre, ou parlait-il simplement de son sac? C’était plutôt ambigu, et le p’tit blond décida de ne pas trop s’y attarder. Il observa plutôt la chambre dans laquelle il se trouvait. C’était un vrai chaos! Sa chambre à lui était bien rangé, mais pas trop, tout de même, surtout le bureau, pour les moments où il travaillait, puisqu’il ne rangeait jamais rien après. Il jeta un œil à son lit. Il se retenait d’aller s’y jeter pour deux raison : Il était mort de fatigue, et il voulait aller sentir les draps pour y prendre l’odeur de son rival. Il ne pensait qu’à lui. Peut-être que s’il le demandait, il pourrait dormir avec lui.

« Tu…Qu’est-ce que tu attend? »

Il voulait qu’il parte? Déjà? Après ce qui s’était passé, Ryan n’en avait pas du tout envie. Il souhaitait lui arraché au moins un bisou, même s’il devait se battre pour ça. Il s’approcha un peu, hésitant. Il le voulait, et ça c’était clair dans son esprit. Mais le québécois le voulait-il? Cette question le troublait. Ryan s’assit donc sur Marcel, de manière à être face à lui, et le regarda dans les yeux. Il voulait juste lui faire comprendre ce qu’il ressentait à son égard. Ontario entoura le cou de son rival de ses bras, afin de le gardé près de lui, et ce sans quitter ses yeux du regard. Il alla lui mordiller l’oreille, mais c’était une diversion pour lui posé la question qui brûlait en lui depuis quelque heures :

« Do ya…… Want me? »

Ça y est, c’était dit. Il ne pouvait plus reculer. Ryan ferma les yeux afin de se calmer. Il tremblait à nouveau, espérant que le québécois dirait oui. Il partit lui bécoter le cou en attendant sa réponse. Il attendrait indéfiniment, simplement pour l’embrassé de nouveau.

Il avait dit oui. Son québécois le voulait! Ryan était hystérique, mais intérieurement, sinon ce se serait vu. Il se laissa tomber sur le lit et regarda son beau Marcel. C’était maintenant plus que clair dans son esprit. Il l’aimait, et il le voulait terriblement. Rester coller et s’embrassé ne le satisfaisait plus. Le blond voulait aller plus loin. Il ne voyait plus que lui et il voulait passer la nuit dans sa chambre, coller. Il le força à se coucher à côté de lui sur le lit simple. Très bonne idée, ce lit, car s’il dormait avec son québécois, ils allaient être obligé de dormir blotti l’un contre l’autre. Ryan soupira de bien-être. Il prit doucement la tête du québécois entre ses mains tremblantes et l’embrassa doucement. Dieu qu’il aimait ça. C’était si doux, et pour lui, très émotionnel. Il n’avait aucune idée si Marcel ressentait la même chose, et il espérait que celui-ci ne l’utilisait pas simplement pour satisfaire son manque d’affection. Ça lui briserait le cœur, et il ne voudrait plus jamais s’attacher à quelqu’un. Tout en prolongeant le baiser, il lâcha sa tête et alla lui caresser les cheveux. Si plus tôt dans la journée quelqu’un lui avait dit qu’à ce moment il serait en train d’embrassé Marcel, il lui aurait rit au nez. Ça n’avait aucun sens, avant, mais maintenant ça en avait, pour lui. Ryan mit fin au baiser et l’observa un instant, puis se décida à parler :

« C’est bizarre, tout de même…. Non? »

Effectivement, c’était bizarre, Peut-être Marcel avait-il l’habitude d’embrasser les gens qu’il déteste simplement pour la sensation, mais pas lui. Il n’avait pas l’habitude d’embrasser quelqu’un tout court. Avant que le québécois ne réponde, Ryan enleva son jersey et sa chemise, puis dénoua sa cravate et jeta le tout par terre. Ensuite, il colla son torse contre le sien. L’Ontarien voulait savoir ce qu’il ressentait lorsque leurs peaux nues entreraient en contact. Il frissonna de bonheur. Il n’aimait pas vraiment être torse nu, car il était quelqu’un de très pudique, et savoir qu’en plus c’était devant son rival lui faisait un peu peur. Et si Marcel le jetait dehors car son corps n’était pas aussi beau que le sien? Ryan était petit et frêle, n’ayant que la peau sur les os, et Marcel était un peu musclé et plus grand que lui d’au moins une tête. Mais rejeter quelqu’un à cause de son physique était plus dans ses cordes à lui. Mais bon, si cela devait arriver, il avait un grand répertoire d’insultes et des ongles acérés pour lui planté dans le torse. Il était près, mais le petit blond espérait que se serait le contraire et qu’il voudrait le garder avec lui.

Ryan était vraiment très content de savoir que Marcel aimait cela. Il était prit d’un agréable frisson chaque fois que son québécois déposait un baiser sur son corps. L’ontarien frissonna à nouveau en sentant les mains de son rival descendre un peu sur son corps. Quand à lui-même, il était quelque peu crispé. Il n’avait jamais vécu une expérience du même genre, donc n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire. En fait, il était très stressé. Il avait très envie de le dire à Marcel, mais il avait peur qu’il rit de lui. Ryan ne faisait que se vanté de tout, et il n’avait jamais vécu ça, donc le québécois aurait eu raison de le faire. Le blond s’approcha de son torse et commença par lui faire des bisous, qui se transformèrent bien vite en suçons. Il caressait son torse en même temps, puis descendit lentement vers le bas du ventre. Il arrêta un moment, gardant sa main au même endroit, et colla sa tête contre son torse. Il avait honte, car si c’était la seul preuve d’amour qu’ils se feraient à vie, Marcel pourrait l’énervé avec le fait qu’il aurait couché avec lui. Mais il le ferait, car il en avait envie plus que tout. Cette envie dépassait même celles de lorsqu’il manquait de sirop d’érable. Il n’avait jamais vécu rien de semblable.

« Marcel… »

Ryan voulait lui dire que c’était sa première fois, puisqu’il ne voulait pas que Marcel y aille trop fort et ne lui fasse de mal. De toute façon, il avait été si doux avec lui, depuis qu’il était arrivé dans sa chambre, qu’il ne lui aurait sûrement rien fait de bien méchant. Il garda sa tête collé et recommença ses caresses vers le bas de son ventre. Il se sentait en sécurité, coller contre son beau torse bien chaud. D’ailleurs, lui aussi commençait à avoir chaud. Il frotta son nez contre lui. Il sentait bon. Contrairement à ce qu’il aurait pu penser durant sa vie, à ce moment là, il avait confiance en lui. Une confiance aveugle.

« C’est ma toute première fois… Et j’aime ça, aussi. »

Il arrêta ses caresses pour se coller contre lui. C’était réconfortant et il si était bien. Il remonta à ses lèvres et y déposa un doux baiser, pour essayer de lui faire comprendre ce qu’il ressentait vraiment pour lui. De l’amour. Il avait besoin qu’il le sache, même s’il lui rirait au nez après cette déclaration.

Chaque mot que le québécois était réconfortant pour Ryan. Il l’avait senti détacher sa ceinture et oui, il voulait aller plus loin. L’ontarien voulait un contact intime avec lui, sentir son corps contre le sien. Il avait été touché lorsque Marcel avait dit que c’était leur première fois. C’est sûr qu’il reviendrait après cette nuit, si tous se passait bien. Mais Ryan n’était plus inquiet. Plus maintenant. Il caressa son torse un moment puis laissa ses mains glisser doucement sur ses hanches. Il colla son front contre son torse et tenta de se calmer. Il déposa tendrement un baiser sur son torse chaud.

« Je veux que tu continue… Je te veux terriblement… »

Ryan descendit encore ses mains jusque sur ses fesses. Il en resta là pour un moment. Il voulait étirer le plaisir le plus longtemps possible, même toute la nuit s’il le pouvait. Et revenir souvent, très souvent. Il laissa ses main remonter jusqu’à l’élastique du pantalon de pyjama de son rival. Il respira un bon coup puis le descendit doucement. Il préféra ne pas regarder, parce que s’il aurait été à la place de Marcel, il serait devenu tout rouge et aurait perdu tous ses moyens. Il remonta sa tête au niveau de la sienne et l’embrassa doucement. Ryan prolongea le baiser jusqu’à manquer d’air, puis y mit fin. Il le regarda à nouveau dans les yeux. Ontario avait envie de lui dire à quel point il l’aimait. S’il le disait maintenant, peut-être serait-il plus calme pour le reste de « l’action ».

« J’ai quelque chose d’important à te dire »

Ryan se crispa à nouveau. C’était aussi la première fois qu’il disait à quelqu’un qu’il l’aimait. Et le pire, c’est que c’était son plus grand rival ! Il pensa un instant à se levé, s’habiller en vitesse et prendre la poudre d’escampette. Cela n’aurait servi à rien, puisque Marcel savait très bien où était situé sa chambre dans la grande académie. Ryan se redressa et s’assit dans le lit. Il attendit que Marcel de même pour le regarder. Il était si beau, son québécois d’amour. Plus il le regardait, plus il le voulait. Il ne regarda toujours pas en bas de son ventre, pour ne pas le heurté dans sa pudeur, mais dieu qu’il l’aimait. Le blond était rendu fou de lui. Il ne savait pas trop si ça durerait bien longtemps, mais il espérait vivre cette douce émotion pour toujours. Il respira un bon coup, comme si c’était la dernière fois qu’il le faisait, et le lui dit enfin :

« Je…Je t’aime. »

Ryan fut bien soulagé de savoir que Marcel l’aimait aussi. Il était bien plus détendu, ayant reprit confiance en lui-même. Il sentit son amant l’embrassé et il répondit au baiser le plus amoureusement possible. Ce baiser lui apporta un sentiment d’amour plus grand que les autres, son cœur battait à la chamade. Savoir que Marcel était nu le faisait frissonner encore plus que d’habitude. Il retomba avec lui sur le lit et sentit doucement son pantalon le quitter. Il allait le voir nu… Ryan Clark, Ontario, lui qui refusait même qu’on le voit sans chandail. Mais il acceptait que Marcel le voie ainsi. Il ne pouvait rien lui refuser à ce moment. Il ne voulait que lui, et rien d’autre. Et il savait que son beau québécois se disait la même chose. Il sentit alors que celui-ci était en train de jouer près de son caleçon…. Plus que quelque seconde et il serait nu devant quelqu’un qu’il aimait. Il fallait dire que cette nuit s’annonçant très chaude était aussi une nuit de grandes premières : Premier amour, premier baiser, première fois nu devant quelqu’un et première fois qu’il faisait l’amour avec quelqu’un. Pas qu’il le faisait seul. Il se sentit alors nu. Il n’avait pas froid, et loin de là, il suait à grosses gouttes. Ryan sentit alors le sex de son amant entré en contact avec le sien, et il commença à avoir encore plus chaud. Il était terriblement excité à cet instant. C’était mieux que dans tout ce qu’il s’était imaginé lorsqu’il pensait au moment où il ferait l’amour la première fois. Il sentit la main de son Marcel caresser ses fesses, puis aller doucement vers l’avant. Il sentit sa main, si réconfortante, le caresser en bas de la ceinture. Il aimait beaucoup se contact. Puis il entendit le québécois dire qu’il le voulait. Lui répondre que ça lui était indifférent aurait été un terrible mensonge. Il ne faisait que frissonner depuis le début, il aimait sentir qu’il l’embrassait partout en le caressant intimement. Il ne pouvait pas le nié, définitivement.

« Je te veux aussi, my love. »`

Ici, le petit surnom s’imposait. De toute façon, le québécois n’avait pas trop l’air indigné par cette douce marque d’attention à son égard. Ryan décida qu’il était temps de lui rendre la pareille niveau caresse, donc fit la même chose que Marcel quelque instant plus tôt. Il voulait vivre le plaisir de ce moment toute la nuit, et peut-être même la suivante. Mais le plus souvent possible. Ryan se dit que Marcel avait très bien fait de l’étrangler ainsi. Depuis la fin de l’entrainement, il ne regrettait rien. Il avait regretté un moment d’avoir bousiller ses affaires, mais maintenant, c’était fini. Il voulait juste que Marcel lui face l’amour tendrement, pour ensuite passer une nuit coller l’un contre l’autre, à se dire des mots doux dans le creux de l’oreille et à sentir sa respiration dans son cou. Oui, il voulait passer un bout de temps avec le brun. C’est fou comme les gens peuvent changer avec un simple baiser.

Ryan avait envie de lui rire au nez. C’était la première fois qu’il recevait des excuses de Marcel, et il trouvait la situation bien amusant. Il lui souriait méchamment en arrêtant peu à peu ses caresses, jusqu’à le lâcher.
« Je rêve ou tu es vraiment en train de t’excusé pour le mal que tu m’as fait? »

Ça par contre, il ne l’avait pas dit méchamment. C’était sur un ton plutôt tendre, afin de lui faire comprendre qu’il était tout pardonné. Ontario retourna l’embrassé doucement en recommençant tendrement ses caresses en bas de la ceinture. Il aimait sentir que le québécois était tout aussi excité que lui à ce moment là. Il avait tout de même un peu peur que le québécois nie ce qui allait se passé dès le lendemain matin. Ça pourrait bien être son genre, faire quelque chose et le regretté, puis le nié. Ryan ne pourrait pas supporter ça, parce que lui, il ne regretterait rien.

« Marcel….. Après ce soir, tu vas vouloir recommencer? »

L’ontarien espérait entendre un "Oui", un "Bien sûr" ou une quelconque affirmation de sa part. En attendant sa réponse, il commença à le bécoté et à lui léché le creux du cou. Il frissonnait en sentent sa respiration frôlé sa peau. Ryan décida qu’il était temps de se « déniaisé » donc il changea ses caresses toute tendres pour les rendre les plus vigoureuse possible. Il avait la respiration haletante, et dieu qu’il aimait ça. Les caresses du québécois l’excitait tellement qu’il poussa un grand gémissement de plaisir. Ça avait été plus fort que lui, donc ça avait sorti tout seul. Ontario avait espéré que son rival ne s’en rende pas compte, mais vu le regard qu’il lui lança, il avait très bien entendu. Il vira rouge tomate et alla cacher sa tête dans son cou. Il avait honte d’avoir tant de plaisir avec celui qu’il appelait quelque heure auparavant « son rival ». Il se crispa et arrêta ses caresses.

« Peut-être devrions-nous arrêter…. »

Il regrettait déjà ce qu’il venait de dire, car il ne voulait pas du tout arrêter. C’était même la dernière chose qu’il voulait. Il voulait continuer et passer la nuit avec lui, parce qu’il se sentait si bien, dans les bras de son québécois. Non, décidément, il désirait aller plus loin. Même s’il était très mal à l’aise avec ça. Alors il attendit de voir si son Marcel voulait continué.

Suite aux douces paroles de son cher Marcel, Ryan se détendit. Il avait le don de le faire sentir bien, depuis un bout de temps. Le blond sentait la main du québécois redescendre et l’autre le forçant à rester contre lui. Maintenant à l’aise, il retourna le caresser en bas du ventre, tout en essayant de retenir ses cris de plaisirs en se mordant la lèvre inférieure. Il alla lui faire un suçon dans le cou, pour laisser une marque bien voyant de ce tendre moment. Il recommença ses vigoureuses caresses en sentant le québécois s’exciter. C’était parfait, jusqu’à maintenant. Ryan n’avait jamais rêvé de mieux, comme première fois. Son compagnon était respectueux et le rassurait avec une facilité étonnant. Oui, il était très bien. Par contre, il ne savait pas trop quoi pensé pour la suite. Peut-être allaient-ils arrêter à de simples caresses. À moins que Marcel ne veuille aller plus loin. L’ontarien avait une petit idée de ce qu’il l’attendrait dans ce cas-ci, mais ne savait rien de la sensation apporter. Peut-être cela faisait-il mal, au début. Ryan se colla bien comme il faut sur son amour tout en continuant ses caresses. Alors qu’il remontait lui mordiller l’oreille, il échappa un grand gémissement. Pour passé subtil, c’était réussi. La subtilité n’avait jamais été un grand atout pour lui. Il essayait de faire quelque chose sans que personne ne s’en rende compte, et il se faisait prendre, et ce chaque fois. Comme les mauvais coups qu’il faisait à son ancien rival, il ne pouvait s’empêché de se montrer, donc il se faisait prendre. Mais bon, il était comme ça. Ryan rougit à nouveau, un peu gêné de gémir devant lui. Ça le rendait mal à l’aise de savoir qu’il l’entendait.

« Sorry, my love…. »

Il n’avait pas vraiment comprit pourquoi il s’était excuser après cette preuve de son excitation grandissante. Marcel avait l’air de n’attendre que cela. Voyant que celui-ci n’avait pas l’air dérangé par ses cris de plaisirs, il se laissa faire et alla coller sa bouche sur son oreille pour qu’il entende bien. Après quelques gémissements, il se décida à lui posé une question importante :

« Is that all, or…. »

Parce que lui, en tous cas, les douces caresses ne le satisfaisaient plus. Certes, il aimait ça, et beaucoup, mais il était tellement excité qu’il voulait aller plus loin. C’était comme la danse, Marcel allait mené.

Le sourire que lui fit son partenaire tout en lui montrant le pot de vaseline l’apaisa grandement. Ryan le regarda trempé ses doigts dans la substance et ferma les yeux lorsqu’il sentit ces mêmes mains étendre la vaseline sur ses fesses. Ce n’était pas désagréable du tout. Tout ce que lui faisait Marcel depuis le début de la nuit était tendre et plein de douceurs. Chaque baiser, chaque caresse, même chaque contact était d’une délicatesse sans limite. L’ontarien aimait ça, parce que selon lui, il ne méritait pas cette marques d’attention et de respect. C’était vrai, puisqu’il avait toujours été méchant avec lui. Sa bienveillance envers lui avait pour effet de l’attendrir. Il recommença à le caressé en bas pour que Marcel soit tout aussi excité que lui, qui l’était vraiment beaucoup. Il sentait sa main enduire doucement ses fesses de vaseline. Sa main était chaude et toute rassurante. Marcel le lâcha et lui donna le pot de vaseline, que Ryan prit avec plaisir. Il trempa légèrement ses doigts dedans et les frottas ensemble. C’était glissant, de la vaseline, quoi. Le blond trempa un peu plus ses doigts dans la substance puis entreprit d’en mettre sur son membre. Il était quelque peu déconcentrer par les baiser que Marcel lui donnait. Ça le faisait encore frissonné et sourire pour rien. Il essaya tout de même de faire ce qu’il avait à faire et lorsqu’il eu fini, il posa le pot sur la table de chevet et s’essuya la main sur le drap puis écouta ce que le québécois avait à dire.

« Et maintenant, retourne toi et installe toi confortablement pour mieux apprécier la suite.»

C’était le moment. S’il voulait partir, c’était maintenant ou jamais. Mais bien évidement, il ne voulait pas du tout partir. Et bien au contraire, il voulait rester toute la nuit et revenir plus tard pour revivre ces délicieux moments en la douce compagnie de son québécois d’amour. Ryan demanda, avec une voix de gamin qui va se faire vacciner :

« Est-ce que…. Does it hurt? »

En attendent que son partenaire réponde à sa question, il se retourna lentement mais sûrement tout en collant ses fesses contre le bassin de Marcel. Ryan n’avais aucune idée de s’il était près pour avoir cette relation avec lui, mais en tous cas, il voulait. Mais avant de faire quoi que ce soit de plus, il voulait sa réponse. Si ça faisait mal, il voulait être prévenu.

Lorsque Marcel le pénétra doucement, Ryan dut retenir son souffle. Ça faisait mal, très mal. Par contre, ça restait tout de même moins douloureux que ce qu’il avait cru. Il ne voulait pas laisser paraitre sa souffrance, orgueil mâle, comme d’habitude. Marcel n’avait pas l’air de s’en rendre compte, puisqu’il commençait un petit va et viens en lui. L’ontarien commença peu à peu à s’habitué au mouvement de son québécois tant aimé. Il trouvait cela très étrange. Jamais il n’aurait pensé faire l’amour avec lui, même lorsqu’ils s’étaient mariés. Mais bien sûr, ce mariage était une obligation. Ryan s’était toujours demander comment Arthur avait eu cette si mauvaise idée. C’est vrai, ça n’avait rien changé. Les canadiens-français n’avaient pas été assimilé et ça avait coûté une fortune pour rien. Mais au moins, là, ça allait changer. Peut-être pourrait-il assimilé les québécois… Ryan ne pouvait même pas pensé à ça. C’était de la pure trahison envers Marcel, et c’était la dernière chose qu’il voulait, en tous cas cette nuit là. Il sentit les mouvements du québécois s’accéléré et il lui demanda s’il aimait ça. Il adorait, quelle question! Au lieu de répondre par des mots, il eu une meilleure idée. Ryan poussa un grand gémissement de plaisir. Voilà qui allait le rassuré pour un moment. Il était beau, son québécois d’amour. Il n’avait jamais eu d’attirance physique pour lui… Ni pour qui que ce soit d’autre d’ailleurs. L’ontarien était plus du genre à s’aimer lui. Il se trouvait beau, très beau. Ce n’était sûrement pas l’estime et la confiance en lui qui manquait. Mais maintenant qu’il trouvait quelqu’un d’autre de son goût, il se remettait beaucoup en question. Il trouvait que Marcel le surpassait. Mais ça, il ne l’avouerait jamais, même sous torture. Tout le monde qui le connaissait le savait : Dans sa tête, c’était toujours « Moi, moi, et encore moi! ». Ryan savait que ça allait changer après cette chaude nuit dans les bras de quelqu’un d’autre. Certes, il aurait pu faire ça tout seul (ou plutôt accompagné de sa main droite, mais BON) mais ça aurait bien moins amusant. Maintenant qu’il était plus ou moins habitué aux mouvements que Marcel faisait en lui, il voulait ABSOLUMENT recommencé dans un futur rapprocher. Il était tout excité et poussait de grand gémissement de plaisir à quelque reprise. Le blond espérait que son québécois veuille aussi recommencer. C’était la seule chose qui était claire dans sa tête, à ce moment.

« Alors? As-tu assez aimé pour rester dormir avec moi, ou tu préfères retourner dormir dans ta chambre? Quoique le couvre feu de l’école est probablement déjà passer… Enfin bon, j’espère que tu accepteras mon hospitalité pour la nuit, parce que moi, personnellement, j’aimerais bien, passer la nuit au chaud, collé contre toi. Qu’en penses-tu?»

Ryan trouvait que les paroles du québécois ainsi que son regard tout tendre étaient merveilleux. Il allait ce souvenir de cette chaude nuit pour le restant de ses jours. Il ne répondit pas immédiatement, plutôt occupé à reprendre son souffle. Il remarqua que le brun était dans une position qui mettait en valeur son membre et ne pu s’empêché de regardé. Ce n’était pas laid du tout, ce qu’il avait en bas, et Ryan réalisa que ça venait tout juste d’entré en lui. L’ontarien regarda ensuite plutôt le visage de Marcel, qui vira au rouge et cacha ce que le blond avait vu plus tôt. Ryan poussa un léger rire, content de savoir que son partenaire de lit ne tenait pas trop de la France. Il se colla contre lui, les mains sur son torse.

« C’est sûr que je veux rester pour la nuit, j’y pense depuis la seconde même où je suis entré dans cette chambre! »

Marcel devait le trouvé un peu trop enthousiaste, surtout qu’il avait dit ça avec une espèce d’étincelle dans les yeux et un grand sourire accroché au visage. Ce même sourire resta là encore un moment, puisque le québécois l’avait tendrement entouré de ses beaux bras. Ryan se blotti confortablement contre son corps nu et chaud, avant de pensé à ce qu’ils c’étaient dit avant de passé à l’action. Ils s’aimaient, et le blond trouvait cela trop mignons et gênant à la fois. C’était gênant parce que Marcel ne voudrait sûrement pas qu’ils le démontrent en public, ou même hors d’une chambre fermé à clé. Pour Ryan, c’était un peu différent, car il avait envie que les gens le saches, que l’Ontario était (enfin) aimé de quelqu’un. Ryan eu une réplique assassine qui lui monta en bouche, avant de sortir.

« Avoue que tu adores la CN Tower »

Il ajouta à sa réplique un rire mesquin pour bien se moqué de lui. Il arrête d’un coup, comprenant que Marcel pouvait le jeté hors de la chambre à poil n’importe quand. Ce serait la honte. Et en plus, Ryan voulait continuer de couché avec lui, donc s’il le jetait dehors, cela impliquerais que lui ne voulait plus. Voyant que le québécois allait dire quelque chose, il décida de se taire et de le laissé parlé, pour une fois.

Ce que Marcel dit à cet instant fit perdre le grand sourire de Ryan. Il sentit les larmes lui monté aux yeux. L’ontarien savait bien que le brun était très orgueilleux, mais de là à dire ça. Il était convaincu que l’autre avait honte de lui, et ça lui brisait le cœur. Peut être que Marcel mentait, et qu’il ne l’aimait pas, au fond. Lui, en tout cas, l’aimait. Ryan voulait l’embrassé en public, sortir de temps en temps, comme un vrai couple. Le québécois ne voulait pas, apparemment. Des larmes coururent sur les joues du pauvre blond, alors qu’il essayait de caché son visage contre le torse de celui qui lui faisait vivre cela. Il sanglota bruyamment, en espérant que Marcel n’eut pas entendu. Il était triste, bien triste qu’il ressente de la honte à son égard. Comme l’aurait dit le québécois, ça l’avait fait chier. N’étant plus capable de se retenir, Ryan pleura sans retenue. Il voyait que le québécois s’en rendait compte, mais qu’il ne savait pas quoi faire. L’ontarien bécota un peu son torse en pleurant. Il allait s’ennuyé de son corps s’il le laissait partir, Et ça, c’était sûr. Il ne voulait pas partir, au fond, mais il trouvait que cette aventure d’une nuit ne lui avait rien apporté de bien, sauf qu’il allait voir son rival différemment. Ça lui faisait beaucoup de peine de savoir que l’autre ne voulait pas être vu en sa compagnie.


« Pourquoi? Tu as honte de moi?! Si c’est comme ça, je vais dormir dans ma chambre!»

Il se redressa lentement, avant de se rendre compte que ses vêtements étaient à l’autre bout de la chambre. Ça, c’était un énorme dilemme. Il ne voulait pas du tout que le québécois voit son corps frêle mit à nu, mais s’il voulait aller cherché ses vêtements pour partir, il devait se levé, donc, se montrer. Et il se doutait bien que s’il voulait partir, le québécois ne lui laisserait sûrement pas la couverture pour partir prendre ses vêtements. Ryan avait le choix. Il se retourna vers Marcel, ce choix ayant l’air plus attrayant que l’autre. Mais s’il faisait ça, ça n’appuyait pas du tout ce qu’il venait de dire. Il décida finalement de voir ce que l’autre avait à dire pour sa défense, même s’il pensait bien qu’il allait le jeter dehors.